Mon histoire

Je me souviens encore de ce tout premier été, j'avais 14 ans. Il faisait chaud, les après-midis s'étiraient lentement autour de la piscine, et j'avais entre les mains mon tout premier appareil photo. Ce jour-là, avec ma cousine et ma petite sœur comme modèles improvisées, j’ai appuyé sur le déclencheur pour la toute première fois. C’était simple, léger… et pourtant, quelque chose s’est éveillé en moi. Une sensation que je n’ai jamais oubliée.

Quelques années plus tard, pour mes 20 ans, j’ai reçu un reflex en cadeau. Un geste qui, sur le moment, semblait anodin, mais qui a tout changé. Cet appareil est devenu mon compagnon de route, le prolongement de mon regard. À travers lui, j’ai compris que la photographie pouvait être bien plus qu’un souvenir figé : elle pouvait raconter, ressentir, révéler.

J’ai commencé doucement, comme on apprend une langue. En photographiant ceux qui m’entouraient, sans poser, sans forcer. Juste des instants volés à la simplicité. Et puis, à mesure que les années passaient, cette passion s’est affirmée. J’ai appris à observer plus finement, à écouter le silence entre deux gestes, à capter l’émotion derrière un regard. Chaque projet m’a nourrie, chaque rencontre m’a fait grandir. Aujourd’hui encore, je me sens profondément vivante quand je suis derrière mon objectif.

Et puis, il y a eu la sophrologie. Une voie parallèle, mais si complémentaire. Elle m’a appris à écouter autrement : sans répondre, juste accueillir. Je ne l’intègre pas toujours en séance, mais dans certains contextes — comme les séances boudoir, où l’on touche à l’image de soi — elle peut être d’un grand soutien. Si le besoin se fait sentir, je propose des outils simples pour vous aider à vous sentir présentes, en confiance, et alignées.